« — Miss Siddal, ne vous a-t-on jamais dit que vous aviez incontestablement été créée par les dieux pour être peinte ? Quoi qu’il en soit, si vous ne croyez pas que votre beauté transcende les époques, vous vous sous-estimez. »
Avec son teint diaphane et sa longue chevelure cuivrée, Lizzie Siddal n’a rien de l’idéal victorien aux joues roses. À l’atelier de chapellerie où elle travaille, Lizzie assemble des coiffes somptueuses destinées à de jeunes élégantes fortunées. Un jour, elle attire l’attention du peintre et poète préraphaélite Dante Gabriel Rossetti. Envoûté à la fois par sa beauté sublime et ses dons artistiques, celui-ci l’entraîne dans l’univers scintillant des salons et des soirées bohèmes. Mais incarner la muse que tous les artistes rêvent d’immortaliser se révélera bien plus cruel que tout ce que la jeune femme pouvait imaginer.
Mot de l’éditeur :
Rita Cameron brosse le portrait vivant de personnages historiques plongés dans une trouble histoire d’amour non conformiste qu’elle tisse avec de nombreux détails saisissants. Ce faisant, elle donne voix au chapitre à l’une des femmes les plus influentes et les plus oubliées de cette période fascinante qu’est la deuxième moitié du XIXe siècle. À la fois artiste et muse, Elizabeth Siddal avait jusque-là captivé tous les regards sans être réellement appréciée pour elle-même. Grâce à ce roman, ce sera désormais chose faite.