Pour l’amour d’un père…
« J’ai appris qu’il ne faut pas attendre. Les regrets de demain sont déjà dans la terre en petites graines fécondes. C’est de nos doigts qu’ils ont glissé. »
Jean-Michel sombre dans la nuit, absent à tout. Sa femme lutte à ses côtés, espérant que son amour inébranlable pourra faire revivre l’homme qu’il était avant. Avant la maladie, avant la menace de la démence et celle de la mémoire à la dérive. Face au déclin de ce père tant aimé, sa fille trouve un moyen de tenir le malheur à distance. À travers un journal où passé et présent s’enchevêtrent, elle convoque les souvenirs des jours heureux. À travers ce vibrant hommage à son père, Marie Griessinger tente de conjurer le mauvais sort. Tout s’efface, mais les écrits restent.
« Un rempart contre la tristesse. » Direct Matin
« Un livre solaire, porté par une poésie peu commune, et dénué de tout pathos, dont la musique résonne encore longtemps. » Le Salon littéraire
« Un premier roman qui raconte avec tendresse et sobriété la douleur de perdre ceux qu’on aime. » Le Progrès
Mot de l’éditeur :
Ce roman est à la fois un hommage bouleversant au père et un portrait d’homme émouvant. Il raconte comment se tisse une relation dans l’urgence de la maladie, ce qui se passe dans les derniers instants précipités avant qu’il ne soit trop tard.
« Mon père n’était pas parfait. Il l’est devenu le jour où il a arrêté de parler, d’être froid, de toujours donner raison à ma mère, de me contredire. Ce jour où mon père est devenu invalide, je l’ai mis sur un piédestal. Mais ce sont toutes ses imperfections qui me manquent. »