Nommé dans la liste des « meilleurs livres de l’année » par The Washington Post et The New York Post.
- Un jour, narrai-je, alors que le monde était nouveau, une déesse descendit des cieux. Un homme la trouva et tomba amoureux. Les genoux tachés de boue à force de s’agenouiller devant elle, il lui demanda comment elle s’appelait.
« Lee Haemi », répondit-elle. L’ homme attrapa son nom dans l’air et l’avala. Il l’enveloppa dans une bande de soie, la prit dans ses bras et la ramena chez lui. Maman est une déesse venue des cieux, et parfois, quand elle songe au ciel, elle s’efface.
Quand l’armée nord-coréenne, soutenue par les communistes, envahit son village au début des années 1950, la jeune Haemi Lee, âgée de seize ans, fuit avec sa mère et son petit frère malade vers un camp de réfugiés. Là-bas, elle parvient, malgré tout, à goûter au bonheur, au côté de son ami d’enfance, Kyunghwan. Trop préoccupé par ses études, celui-ci ne se rend pas compte que son cousin plus riche, Jisoo, courtise la belle et vive Haemi. Y voyant là une lueur d’espoir pour subvenir aux besoins de sa famille, la jeune femme accepte de l’épouser. Mais elle doit en payer le prix et délaisser Kyunghwan, son amour de toujours. Ce choix sèmera alors les graines d’une discorde tragique, faisant d’Haemi une déesse maudite qui ne cessera de chercher sa place dans ce monde.
Le portrait éblouissant de la naissance de la Corée moderne par le prisme d’une histoire d’amour intemporelle, et du désir d’indépendance d’une femme dans un monde en pleine révolution.
« Quel privilège de pouvoir lire ce roman magnifique qui émerveille et nous enrichit ! » Min Jin Lee
« Superbe ! » Washington Post
« Un style d’écriture fluide et d’une clarté plaisante… qui entrelace habilement des conflits personnels et politiques. » Wall Street Journal